Créé le 27 janvier 1945, le Centre de Formation du LOSC (Association loi 1901) est basé au Domaine de Luchin depuis 2007. Il accueille chaque saison une soixantaine de jeunes âgés de 15 à 20 ans qui composent les équipes des U17 Nationaux, U19 Nationaux et National 3.
Sommaire
Jouer au Losc
Au Domaine de Luchin, le centre de formation occupe une place prépondérante : au cœur d’un système réglé comme une horloge suisse, les meilleures infrastructures techniques servent les programmes de formateurs reconnus et un encadrement personnalisé de haut niveau, tout en leur offrant un cursus scolaire adapté. Et aujourd’hui, en matière de formation, ce que propose le Domaine de Luchin remporte la palme des plus belles perspectives.
D’ailleurs, depuis sa création, de nombreux joueurs ont paraphé un contrat professionnel et évolué avec l’équipe fanion des Dogues, ce qui démontre la qualité du savoir-faire et de l’expérience losciste dans le domaine de la formation afin d’amener ses jeunes pousses vers l’excellence.
EDEN HAZARD EN TÊTE D’AFFICHE
Depuis 1990, plus de 90 joueurs formés au LOSC ont signé leur premier contrat professionnel en faveur de leur club formateur. Parmi eux, on retrouve Eden Hazard qui figure actuellement parmi les meilleurs joueurs de la planète foot. L’international belge qui évolue aujourd’hui à Chelsea garde de formidables souvenirs de son club formateur.
Le meilleur selon Eden Hazard himself ? « Il m’est difficile de choisir : de mes premiers pas au LOSC à 14 ans jusqu’à mon dernier match où j’ai inscrit un triplé, en passant par le fantastique doublé Coupe-Championnat en 2011 ou mon premier but, de nombreuses images me reviennent en tête. La communion avec les supporters, lors de la parade dans Lille ou de mon tour d’honneur, représentent également de magnifiques moments.
On fait ce métier pour vivre ce genre d’émotions. J’ai de si bons souvenirs au LOSC … ils resteront à jamais gravés dans ma mémoire. »
Hormis Eden Hazard, parmi tous les joueurs formés au LOSC, on peut citer Yohan Cabaye, Mathieu Debuchy, Lucas Digne, Divock Origi, Franck Ribéry, Bruno Cheyrou, Adil Rami, Aurélien Chedjou, Benjamin Pavard, Kevin Mirallas, Matthieu Delpierre, Idrissa Gueye, Pape Souaré, Stéphane Dumont, Bernard Lama, Rudi Garcia, Nabil Bentaleb, Antoine Sibierski, Christophe Landrin, Benoît Cheyrou, Geoffrey Dernis…

DES STAGES DE FOOT 100% LOSC
Depuis 2015, le LOSC ouvre, ses stages de football dédiés aux jeunes footballeurs (filles et garçons, âgés de 9 à 13 ans et licenciés à la Fédération Française de Football) sur les installations du Domaine de Luchin. Un beau succès puisqu’ils affichent complet à chaque fois.
Futurs champions comme passionné de football vont avoir l’opportunité de participer à une expérience sportive et humaine unique, mêlant activités ludiques, ateliers techniques, temps de sensibilisation, matchs et tournois…
Encadrés par les éducateurs professionnels et diplômés du LOSC, ils bénéficieront, en outre de leur perfectionnement en football, d’avantages exceptionnels : rencontre avec les joueurs professionnels, visite du Domaine de Luchin et du Stade Pierre Mauroy, équipement complet aux couleurs du LOSC, suivi individualisé…
Le club mettra tout en œuvre pour que cette semaine soit riche en apprentissage, techniquement et humainement, autant que pleines d’émotions et de souvenirs. L’idéal pour progresser, prendre du plaisir, et viser plus haut, comme les joueurs professionnels !
Historique du club
- 23 Septembre 1944: Création du Losc. Fusion entre deux clubs locaux, l’Olympique Lillois et le Sporting Club Fivois
- Dimanche 15 avril 1945: Coupe de France, demi-finale au Parc des Princes, Lille-Toulouse (4-0).
- 6 Mai 45: Première finale de la coupe de France : défaite face au RC Paris 3-0.
- Saison 45-46: Vainqueur de la coupe de France et Champion de France de Première Division.
- Saison 46-47: Le LOSC ne termine qu’à la 5ème place du championnat en 1946-1947, mais poursuit sa belle histoire avec la Coupe de France avec un second succès de suite en finale face à Strasbourg (2-0).
- Saison 47-48: L’épopée ne s’arrête pas en si bon chemin puisque Lille engrange en 1947-1948 sa 3ème Coupe de France consécutive après une victoire face à Lens (3-2), agrémentée d’un titre de vice-champion de France.
- Saison 48-49: En 1948-1949, le LOSC dispute sa 5ème finale de suite en Coupe de France, mais la belle série prend fin après une défaite face au RC Paris (5-2).
- Années 49 à 51: Le club nordiste poursuit son ascension vers les sommets avec à chaque fois, une place sur la seconde marche du podium en championnat (1949-1951), et une finale de Coupe Latine perdue face au Milan AC (0-5).
- Saison 52-53: Vainqueur de la Coupe de France face à Nancy (2-1) en 1952-1953.
- Saison 64 à 68: En 1964-1965, le retour au sein de l’élite se déroule en douceur avec une honorable 9ème place en championnat. Saison 1965-1966, le LOSC sauve sa place de justesse à l’issue d’un match mémorable : cette incroyable lutte face à Bastia. Hélas, une crise financière et sportive va ensuite plonger le LOSC dans les eaux troubles où navigue souvent le spectre de la relégation… Elle sera inévitable et survient au terme de la saison 1967-1968.
- Saison 68-69: Le club accroche une 13ème place en Division 2 dans l’anonymat le plus total… Las, le club renonce au professionnalisme le 23 juin 1969. Ainsi, pour la première fois depuis 1932, Lille n’a plus de représentant dans le championnat professionnel.
- Saison 70-71: Le LOSC repart alors sur des bases entièrement nouvelles en Championnat de France Amateur (C.F.A.) et devient Champion National du groupe nord en 1970-1971, obtenant au passage son billet pour l’élite.
- Saison 73 à 74: La roue tourne, mais dans le bon sens cette fois, dès la saison 1973-1974. Exemplaire, le LOSC retrouve de belles couleurs et remporte un titre de champion de Division 2 après une série de… 25 matchs sans défaite.
- Saison 53-54: Lille devient champion de France pour la 2ème fois de son histoire avec une défense qui n’encaisse que 22 buts en 34 rencontres, la meilleure de l’histoire du LOSC.
- Saison 54-55: 5ème victoire en Coupe de France !
- Années 1955 à 1964: Une belle époque se termine, le LOSC descend en Division 2 au terme de la saison 1955-1956 après un match de barrage perdu face à VA. Mais l’heure de la revanche sonne après une saison de purgatoire dans l’antichambre de l’élite avec une 3ème place et un barrage victorieux face à Rennes, avant de sombrer avec une nouvelle relégation en 1958-1959. Malgré une longue traversée du désert, les jeunes assurent la relève avec une victoire en Coupe Gambardella en 1960. Il faut attendre la saison 1963-1964 pour que le LOSC retrouve son lustre d’antan avec un titre de champion de Division 2 et une remontée au sein de l’élite après avoir pris les commandes du classement dès la 2ème journée.
- Saison 1975-1976: La saison 1975-1976 est celle d’un adieu, et il est forcément nostalgique. Cette année-là, les Loscistes saluent une dernière fois le stade Henri Jooris, témoin de la période faste du LOSC, pour laisser place au stade Grimonprez-Jooris. L’enceinte flambant neuve du LOSC est inaugurée le 28 octobre 1975 lors d’une rencontre face au Feyenoord Rotterdam (1-1).
- Saison 76-77: Les résultats sportifs font le yoyo et Lille, à nouveau, descend en Division 2 au terme de l’exercice 1976-1977.
- De 1977 à 1979: Le club remonte avec un nouveau titre de champion de Division 2 à la clé. Pierre Mauroy inaugure un centre de formation dans l’enceinte du stade, un bel outil de travail pour l’avenir. Le club termine à la 6ème place en championnat, la meilleure depuis celle obtenue en 1957-1958 !
- De 1979 à 1984: En 1979-1980, le portier du LOSC, Philippe Bergeroo, établit un nouveau record d’invincibilité avec la bagatelle de 481 minutes sans encaisser de but. La saison suivante, 1980-1981, le LOSC devient une SAEM, une société d’économie mixte en collaboration avec la Mairie de Lille. Entre 1979 et 1984, le club navigue en championnat entre la 9ème et 17ème place…
- 1984-1985: Georges Heylens prend les commandes de l’équipe à l’aube de la saison 1984-1985 pour un bail qui durera 5 ans. Pour sa première année sur le banc lillois, le technicien belge hisse l’équipe en demi-finale de la Coupe de France, avant de s’incliner contre Monaco (0-2, 1-0). Et pour le 40ème anniversaire du LOSC, le club s’offre un succès de prestige face au voisin lensois (2-0).
- 1986-1987: En 1986-1987, les fidèles du stade Grimonprez-Jooris assistent à la lente éclosion d’un futur champion du monde, Bernard Lama.
- 1988 à 1990: Lors de la saison 1988-1989, les cadets du LOSC sont champions de France pendant que l’équipe première, emmenée par un virevoltant Abedi Pelé, termine à la 8ème place en championnat. Jacques Santini succède à Georges Heylens à l’aube de l’exercice 1989-1990. Après une première saison décevante, l’ancien sélectionneur des Bleus hisse le club à la 6ème place, la meilleure obtenue depuis 1979 !
- 1990 à 1997: La confirmation n’est pas au rendez-vous et Bruno Metsu (1992-1993), Henry Kazperczak et Pierre Mankowski (1993-1994), Jean Fernandez (1994-1996) ou Jean-Michel Cavalli et Hervé Gauthier (1996-1997) ne parviennent pas à extraire le LOSC des profondeurs du classement. La sanction tombe au terme de la saison 1996-1997 après une peu glorieuse 19ème place en championnat : Lille est une nouvelle fois relégué en division 2.
- 1997-1998: Thierry Froger, élu meilleur entraîneur de L2 avec Le Mans, va faire un passage éphémère au LOSC lors de la saison 1997-1998. Cette saison-là, l’équipe échoue d’un point aux portes de la montée devant Sochaux. Le LOSC reste bloqué en L2. Reconduit dans ses fonctions malgré cet échec sur le fil, Thierry Froger ne résiste pas au départ calamiteux des Dogues en 1997-1998 avec une 17ème place après 6 journées de championnat.
- 1998-1999: Ancienne gloire de Nantes et du PSG, Vahid Halilhodzic est alors intronisé à la tête du LOSC pour redresser la barre d’un navire à la dérive. Rigoureux et exigeant, le Bosniaque parvient à insuffler un nouvel élan dans le Nord et Lille se hisse finalement à la 4ème place. Le club est privé d’une accession salvatrice en raison d’une moins bonne différence de but que Troyes (3e ex-aequo avec 64 points). Si la déception est énorme, le public est conquis par la combativité manifestée par les joueurs.
- 1999-2000: Les Dogues survolent le championnat, terminant sur la plus haute marche du podium avec seize points d’avance sur Guingamp (2e) et dix-neuf sur Toulouse (3e). Le président Bernard Lecomte et Vahid Halilhodzic, « le sauveur », sont salués par 16 000 personnes à Grimonprez-Jooris en compagnie des héros de la montée lors de la dernière journée face à Laval, le 20 mai 2000.
- 2000-2001: Les deux nouveaux propriétaires du club sont Luc Dayan et Francis Graille (la Mairie a cédé le club en 1999 au secteur privé).
- Sportivement, les Dogues réalisent un parcours de rêve lors de la saison 2000-2001 pour leur retour au sein de l’élite. Le promu nordiste tutoie les sommets tout au long de la saison et termine 3ème du championnat, une place synonyme de tour préliminaire de Champions League.
- Claude Puel hérite d’une équipe décimée de ses cadres. Le nouveau technicien du LOSC sort tout juste d’une année sabbatique et se replonge dans le grand bain de la Ligue 1 avec Lille. Lille termine néanmoins 14ème en 2002-2003 après avoir assuré son maintien dans la douleur.
- 2003-2004: Le club losciste termine 10ème en 2003-2004, récoltant au passage une place en Intertoto. Cette saison reste mémorable aussi pour les supporters car c’est le 15 mai 2004 que les Dogues disputent leur dernier match à Grimonprez-Jooris, face à Bastia (2-0). Pour l’anecdote, c’est Matt Moussilou qui marque dans le temps additionnel, et devient pour l’éternité le dernier buteur dans cette enceinte… Le LOSC évolue dès cette période au Stadium Lille Métropole depuis l’annulation du projet Grimonprez-Jooris II. De son côté, le nouveau projet de Très Grand Stade avance dans la difficulté.
- 2004-2005: En 2004-2005, les Loscistes finissent dauphins du champion lyonnais. Vainqueur de l’Intertoto Cup face à l’Uniao Leiria (0-0, 2-0 a.p.), le club nordiste sort en tête de sa poule en UEFA Cup, devant le FC Séville, avant de s’incliner contre Auxerre en 1/8ème de finale (0-1, 0-0).
- 2005-2006: En 2005- 2006, les Dogues passent tout près de la qualification lors de la phase de poules en UEFA Champions League, signant notamment une victoire historique contre Manchester United (1-0) au Stade de France ! Reversés en UEFA Cup, les Dogues chutent sur le fil en 8e de finale face au FC Séville, le futur vainqueur (1-0, 0-2). Attendus au tournant en L1, ils arrachent la 3ème place, synonyme de tour préliminaire de l’UEFA Champions League lors de l’ultime journée, à Rennes (2-2). Respect !
- 2006-2007: Le LOSC poursuit sa quête des sommets à l’aube de cette saison 2006-2007. La première marche est franchie sans encombre lors du troisième tour préliminaire de l’UEFA Champions League face au FK Rabotnicki (3-0, 1-0). Le club de Michel Seydoux participe, pour la deuxième année consécutive, à la plus prestigieuse des compétitions. Le plus beau reste à venir ! Eh oui, cette aventure européenne est gravée d’une pierre blanche dans l’album des souvenirs merveilleux. Souvenez-vous : le 6 décembre 2006, les Dogues écrivent l’un des plus beaux chapitres lillois sur la scène européenne. Ah, cette fameuse victoire historique sur la pelouse de San Siro face à l’AC Milan (0-2) ! Que dire des buts de Peter Odemwingie et Kader Keita ! Magnifiques. Une soirée mémorable qui ouvre les portes des huitièmes de finale de l’UEFA Champions League. Une première dans l’histoire du club. Les protégés de Claude Puel sortent ensuite la tête haute de la compétition après deux prestations de haute voltige face à Manchester United (0-1, 0-1). En championnat, les partenaires de Grégory Tafforeau caracolent dans les hauteurs de la L1, ils sont encore sur le podium au soir de la 25ème journée. Le dernier sprint est moins prolifique, le LOSC termine finalement à la dixième place. Dans les coupes nationales, les Lillois sont stoppés dans leur parcours au stade des huitièmes de finale (à chaque fois pendant les prolongations), contre Rennes (0-2) en coupe de la Ligue et à Nantes (1-0) en coupe de France.
- 2007-2008: En 2007-2008, le géant Patrick Kluivert vient apporter toute son expérience à un groupe rajeuni et ambitieux. Les Dogues terminent 7èmes. Parmi les moments forts, notons la réception de Lyon au Stade de France, le 1er mars 2008 (0-1), pour une grande première en L1 devant 77 840 spectateurs. Un record d’affluence en ligue 1 !
- 13 septembre 2007: Inauguration de son nouveau centre de vie au Domaine de Luchin.
- En 2008-2009, désormais sous la houlette de Rudi Garcia, les Dogues poursuivent leur montée en puissance, signant notamment deux séries consécutives de 9 rencontres de L1 sans défaite (10 victoires, 8 nuls). Au Stade de France, les Nordistes reçoivent de nouveau le leader lyonnais. Devant 78 046 spectateurs (nouveau record d’affluence pour un match de L1), la victoire est au rendez-vous (2-0), mais l’histoire retiendra les tragiques disparitions de Jordan et Sullivan après la rencontre. 5ème au classement final, le LOSC décroche son billet pour la nouvelle UEFA Europa League. Parallèlement, l’avenir du club prend une tournure encore plus concrète, avec le vote de LMCU en faveur du projet pour la construction du Grand Stade Lille Métropole.
- 2009-2010: Au sortir d’un exercice 2009-2010 de tous les records (meilleure équipe à domicile, 105 buts inscrits toutes compétitions confondues, 70 points en L1…), l’écurie lilloise élève son niveau de jeu en Europa League. Tombeurs de Fenerbahçe (2-1, 1-1) en 1/16ème et victorieux de Liverpool (1-0) en 8e de finale aller, les Dogues tombent la tête haute à Anfield Road (3-0) et quittent la compétition par la grande porte. En L1, le LOSC termine 4è et se qualifie pour sa 7e campagne européenne en dix ans. Sur un plan structurel, le projet du Grand Stade Lille Métropole entre dans la phase du concret : le 17 décembre 2009, les maires de Lezennes et Villeneuve d’Ascq, Marc Godefroy et Gérard Caudron, annoncent la signature du permis de construire. Les travaux sont lancés fin mars 2010.
- 2010-2011: Enrichi de Moussa Sow et de David Rozehnal, le groupe lillois poursuit sa montée en puissance qu’il matérialise par l’obtention d’un doublé historique ! Vainqueur de la Coupe de France face au PSG (0-1), le LOSC est sacré Champion de France une semaine plus tard au Parc des Princes, contre cette même équiipe du PSG (2-2). L’image forte de cette saison 2010-2011 passionnante est celle d’une formidable communion entre les hommes de Rudi Garcia et le peuple lillois, uni derrière son équipe dans une gigantesque vague rouge.
- 2011-2012: Auréolé du doublé Coupe de France-Championnat 2011, le LOSC assume avec brio son nouveau statut en se mêlant à la lutte pour sa propre succession jusqu’à l’avant dernière journée. Renforcé par des joueurs de talent tels que Cole, Payet, Pedretti ou Basa, le LOSC se hisse finalement sur la 3ème marche du podium. Les Dogues accomplissent ainsi une saison de qualité (72 buts inscrits, 39 buts encaissés), ponctuée par une brillante série d’invincibilité de 17 matchs en L1 (entre août et décembre 2011). Pour son dernier exercice au Stadium Lille Métropole (18 rencontres à guichets fermés sur 23, un record !), le club lillois vit également une campagne d’UEFA Champions League pleine d’enseignements face à l’Inter Milan, Trabzonspor et au CSKA Moscou.
- La saison est aussi marquée par l’explosion du phénomène Hazard. Meilleur joueur de L1 en 2011, la pépite belge (20 buts) récidive en 2012 avec à la clé, le titre de passeur le plus prolifique de L1 (15 offrandes). Outre l’éclosion du jeune Digne (18 ans), Debuchy confirme qu’il figure bien parmi les meilleurs défenseurs français. Il gagne même sa place de titulaire en équipe de France pour l’Euro 2012.
- 2012-2013: Le LOSC entre dans l’ère « Grand Stade » au mois d’août 2012, rebaptisé Stade Pierre Mauroy en 2013. Un commencement marqué par ce premier match de L1 face à l’AS Nancy-Lorraine (1-1), le vendredi 17 août, au cœur d’une arène comble et bouillante pour l’occasion. Derrière, c’est un tour préliminaire d’UEFA Champions League réussi que les Dogues remportent face au FC Copenhague, (0-1, 2-0) dans les toutes dernières minutes des prolongations, symbolisant déjà un moment fort du côté de la Borne de l’Espoir. En tout, près d’un million de spectateurs se sera rendu dans l’enceinte lilloise durant une saison où la première partie a été sinueuse en championnat comme en phase de poules d’UEFA Champions League, notamment face au Bayern Munich, futur lauréat de l’épreuve. Durant le deuxième acte, les Dogues effectuent une folle course poursuite en Ligue 1 pour se replacer dans la course à l’Europe, grappillant près de sept places au classement, de février à mai.
- Si le LOSC ne décroche finalement pas de sésame européen, malgré tous les efforts consentis jusqu’au dernier match, l’exercice 2012-2013 aura permis de confirmer des joueurs comme Payet au plus haut niveau (12 buts, 12 passes décisives), ou de suivre la montée en puissance de la recrue Salmon Kalou, repositionné avec succès à la pointe de l’attaque (13 buts sur la phase retour en championnat). Dans le groupe, certains jeunes éclosent au grand jour (Divock Origi, 18 ans), ou confirment leur talent à l’image de Lucas Digne. C’est enfin le chapitre Rudi Garcia qui se ferme, après cinq années de bons et loyaux services rendus à la tête de l’équipe première.
- 2013-2014: Avec René Girard aux commandes, les Dogues réalisent une saison pleine en championnat et décrochent au nez et à la barbe de grosses écuries, une troisième place entièrement méritée (71 pts), derrière les deux grands favoris désignés, le PSG (89) et Monaco (80). Surtout, le club lillois traverse un exercice 2014-2015 remarquable (positionné à la troisième place dès le 5 octobre), notamment défensivement, en enregistrant 21 « clean sheet » (match sans prendre du but) sur 38 rencontres de Ligue 1 ! Soutenu par 28.453 abonnés, au cœur d’un stade bien garni à chaque rendez-vous (avec un record d’affluence lors de LOSC-PSG : 45.266 spectateurs), les partenaires de Rio Mavuba décrochent une 10ème campagne européenne lilloise en 13 ans
- 2014-2015: Une passade sportivement difficile, un parcours européen qui s’arrête au terme de la phase de poules de l’UEFA Europa League, un 100e match européen joué contre Everton (3-0) et un 70ème anniversaire du club fêté au Stade Pierre Mauroy contre l’ASSE (1-1), le 1er novembre. Voilà comment se résume la première motié de saison losciste. Mais à partir du mois de janvier 2015, le LOSC entame une belle remontée au classement, après un match déclic contre l’OL 2-1). Au final, les Dogues terminent huitièmes en championnat à l’issue d’un ultime succès à Metz (1-4). Lille finit d’ailleurs dans la première partie de tableau de la Ligue 1 pour la 12ème saison d’affilée, seuls Lyon (19) et l’OM (14) sont sur des meilleures séries. Enfin, 2015 a notamment vu éclore quelques-unes des forces futures du LOSC telles que les jeunes Traoré, Sidibé, Boufal ou encore Pavard.
- 2015-2016: Après le départ de René Girard, place à Hervé Renard à la tête de l’équipe lilloise. Non qualifiés pour l’Europe, les Dogues se compliquent pourtant l’entame de la saison 2015-2016 en Ligue 1. Si bien que le LOSC, en difficulté au classement, procède à un changement d’entraîneur après 13 journées de championnat. Un match avec la doublette Collot-Dumont lors de la 14e journée, puis voilà l’arrivée de Frédéric Antonetti sur le banc. Si les Lillois ne relèvent pas tout de suite la tête et occupent même une position de relégable au soir de la 16e journée, ils entament par la suite une « remontada » fantastique jusqu’au mois de mai, poussés par un mercato hivernal réussi (Eder, Lopes, Amalfitano), passant de la 15e à la 5e place au classement en seulement deux mois et demi. Un exploit retentissant, conclu par une victoire à Saint-Etienne (0-1), qui envoie les Nordistes tout droit vers le 3e tour préliminaire de l’UEFA Europa League. Durant cet exercice 2015-2016, on note également l’émergence de LOSC Féminines, la nouvelle section lilloise qui obtient son maintien en D2 au terme d’une très bonne première saison.
- 2020-2021: Une saison pour l’Histoire ! La frustrante quatrième place obtenue en 2019-2020 voit le LOSC aborder la saison 2020-2021 dans la peau d’un solide outsider malgré le départ de trois cadres (Osimhen, Rémy et Gabriel). Mais leurs remplaçants (David, Yilmaz et Botman) se fondent parfaitement au collectif et permettent à l’attelage de Christophe Galtier de vite s’inscrire parmi les équipes de tête. Parallèlement à une campagne d’Europa League de grande qualité, avec notamment une victoire historique à San Siro face à l’AC Milan (0-3), les Dogues tiennent un rythme d’enfer dans le dense quatuor de tête, ne s’inclinant qu’à trois reprises en L1. Cette saison est également marquée par l’arrivée d’Olivier Létang comme président durant la trêve hivernale. Sur le terrain, José Fonte et ses partenaires, leaders pendant 20 journées et invaincus face à leurs concurrents directs (PSG, Monaco et Lyon), vont chercher le titre – le quatrième de l’histoire du LOSC – avec 83 points au compteur (un record pour le club). Malgré une saison quasiment réalisée à huis-clos en raison de la situation sanitaire du COVID 19, le LOSC engendre une ferveur populaire sans précédent dans toute la région et dédie son quatrième titre à ses fans : “Champions 4 You”. Une saison majuscule.
- 2019-2020: La saison de la confirmation ? Plutôt celle de la progression. Engagé en Champions League pour la première fois depuis 2012, le vice-champion de France procède à un mercato estival très actif. Outre Benjamin André, le club lillois recrute Yusuf Yazici, Victor Osimhen et Renato Sanches, trois transferts records dans l’Histoire du club. Le tout donne un groupe riche et extrêmement talentueux qui poursuit son apprentissage sur la scène européenne en se jaugeant avec enthousiasme à des écuries de renom telles que Chelsea, l’Ajax ou Valence. En Ligue 1, le LOSC s’impose à nouveau comme un favori aux places européennes. Il enchaîne même une série de six victoires en sept rencontres à compter du mois de février. Une série malheureusement stoppée net par l’arrêt d’abord temporaire, puis définitif de la saison en raison de la pandémie au Covid-19. Le classement est figé et le LOSC termine quatrième, qualifié pour l’Europa League. Palier après palier, la « génération Galtier » s’illustre comme l’une des plus belles de l’histoire moderne du LOSC. Ça promet !
- 2018-2019: Décrit par tous les observateurs comme trop inexpérimenté la saison dernière, l’effectif lillois reçoit de précieux renforts pendant l’été. Les trentenaires internationaux, José Fonte et Loïc Rémy, rompus aux joutes européennes et connus pour leurs qualités de leadership, sont notamment de ceux-là, accompagnés de nouveaux jeunes talents qui ne tardent pas à exploser sous le maillot lillois (Çelik, Ikoné, Bamba, Leão…). Sous l’égide d’un Christophe Galtier qui imprime son style à un groupe adepte d’un jeu percutant, le LOSC s’impose immédiatement comme le coup de cœur de toute la Ligue 1. Symbole de cette équipe lilloise spectaculaire, celle qu’on appelait la « Bip-Bip » (pour Bamba, Ikoné, Pépé), fait trembler toutes les équipes du championnat par son entente parfaite et sa capacité à se montrer redoutable sur attaques placées. D’un le sillage d’un Paris Saint-Germain intouchable et à nouveau champion, les Dogues (qui signent d’ailleurs un succès historique face aux Parisiens, 5-1, le 14/04/19), terminent deuxièmes et retrouvent la Champions League. Une saison majuscule.
- 2017-2018: L’été 2017 est marqué par d’importantes manœuvres, tant sur le plan sportif que structurel. De nombreux jeunes talents (Malcuit, Pépé, Araujo, Mendes, Maia, Soumaré…) rejoignent un LOSC désormais entraîné par Marcelo Bielsa. Mais sur le terrain, la mayonnaise ne prend pas et les Dogues se retrouvent, comme en 2016-2017, parmi les équipes de bas de tableau. En novembre, les rênes de l’équipe sont temporairement confiées à une cellule technique composée de Fernando Da Cruz, Joao Sacramento et Benoît Delaval, qui assure une stabilisation des résultats avant que Christophe Galtier ne rejoigne le club à l’aube de l’année 2018. Match après match, portés par un mental qui n’a jamais lâché, le LOSC obtient son maintien au terme d’une saison sportivement et émotionnellement éprouvante. Mais il parait que les plus beaux succès naissent des plus douloureuses défaites. Qu’on se le dise, l’avenir d’un club qui procède par ailleurs à un vaste développement dans tous les secteurs administratifs, sera bientôt radieux.
- 2016-2017: Qualifiés pour le tour préliminaire de l’Europa League, les Dogues ratent d’entrée leur marche européenne face aux Azéris de Qäbälä (1-1, 1-0). En championnat non plus, le début de saison n’est pas à la hauteur des attentes. Jusqu’à la quinzième journée, les Dogues flirtent avec la zone rouge. Patrick Collot, déjà brièvement propulsé à la tête de l’équipe première la saison précédente, succède à Frédéric Antonetti le 22 novembre. Mais si cette saison 2016-2017 reste notable dans l’histoire du club, c’est essentiellement en raison du changement de présidence, le premier depuis plus de quinze ans. Le 26 janvier 2017, Michel Seydoux cède le LOSC à Gérard Lopez. Une page se tourne. La nouvelle direction procède à un recrutement massif durant le mercato d’hiver. L’effet est immédiat et le LOSC, sous la houlette de Franck Passi, le nouvel entraîneur, remonte au classement, jusqu’à terminer à une onzième place pleine de promesses, eu égard au début de saison manqué.
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